Bonsoir
Ce matin après avoir r’ accrocher le téléphone avec Richard, j’ai eu un gros doute … Est-ce que ça vol réellement :!: :?: :idea:
C’est a moi de confirmé le vol au autres pilotes et selon le radar, après que cette masse de précipitation sera passé, nous aurons quelques heures devant nous avant les prochaines chutes de neige. Le plafond sera couvert à 1700’ avec un vent du sud très léger et en altitude, le vent vire à l’ouest. Il y a une petite neige qui tombe tout doucement et sur le radar McGill, une petite tache bleue indique, les précipitations locales au dessus de nous. J’appel donc Jean-François et par la suite, toute mon équipe et nous, nous sonnons rendez-vous à l’hôtel des Gouverneurs pour 8h30. En route, la neige tombe toujours et l’idée d’annuler le vol fait surface.
Dans la cours de l’hôtel, les deux (2) autres équipes sont déjà arrivés sur les lieux à notre arrivés. Ont se concerte et Richard fait partir un PiBall. À 1,000’ d’altitude on voit le ballon virer vers l’ouest. Il neige toujours et cela ne semble pas vouloir se dégager. J’appel donc la FSS qui me mentionne une couche de nuage à 700’ et ensuite fragmenter à 1700’ la FSS me mentionne que depuis ce matin, les deux masses de précipitation apparaissant sur le radar se sont fusionnées et couvrent une superficie de 50 milles nautique de large par 70 milles de long. La visibilité est de 2 ½ milles dans une brume légère, en somme, toute les conditions d’un envolé marginal VFR.
On décide de se rendre à Iberville, dans le vaste stationnement d’une grosse compagnie. Nous, nous retrouverons ainsi plus près des champs et ainsi si la température se détériore nous pourrons rapidement nous poser.
Nous faisons partir un nouveau Piball, on voit encore le ballon à 1,000’ donc c’est un go.
Il y a une ligne à haute tension environ 11/2 à 2 milles en avant de moi. Pour ma part, elle sera mon repère. Si à tous moment je la perds dans la neige, je mettrai fin au décollage ou au gonflement du ballon.
Fébrilement tous les équipiers se mettent à l’œuvre : Sortir la nacelle, installer les supports qui tiennent le brûleur, brancher toutes les boyaux de gaz. Pendant ce temps, je m’habille plus chaudement et je prépare mes radios.
Je fais ensuite une vérification des équipements préparés par les équipiers ce n’est pas parce que je n’ai pas confiance, mais cela revient au pilote de tout vérifier. Avec ma torche, j’allume le pilote, par la suite, je teste mes brûleurs de gauche et de droite puis ensuite, les deux petits brûleurs silencieux. Tout est correcte on peut alors procédés au montage du ballon.
Jordan s’occupe d’attacher le parachute, Raymond lui guide le ventilateur dans l’ouverture du ballon tenu ouverte par Michel et Yann. J’inspecte les 4 séries de 4 câbles qui supportes la nacelle, je vérifie les poulies de la corde du parachute pour ne pas qu’elles se mêlent aux cordages et je fais un dernier tour à l’extérieur de l’enveloppe. Après m’être placé dans la nacelle qui est couché, j’allume les brûleurs. Chacun des équipiers savent exactement ce qu’ils doivent faire pour que le décollage se déroule correctement. Le ventilateur se tait temporairement, juste le temps d’allumer le pilote, ensuite, Raymond remet le ventilateur au maximum. Après avoir donné 3 ou 4 coups de chauffage, je fais un signe de la main afin que Michel et Yann cessent de tenir l’ouverture du ballon et que celui-ci commence à se redresser.
Je continue de chauffer par coups quelques secondes, ensuite, je chauffe constamment. Le ballon est maintenant rond, dur et se maintient droit. À son tour, Jean-François commence à chauffer et en peu de temps, nous voilà tous les trois debout près à décoller.
Nous décollons donc par ordre de gonflement, d’est à dire, Richard en premier, moi en deuxième et Jean-François partira le dernier. Richard décolle très lentement, au sol les vents sont quasi nuls.
Quelques instant plus tard, c’est à mon tour de décollé. Mon passager, un ami de Jordan en est à sa première envolée dans quelques instants il sera plus léger que l’air. Je lui explique donc les consignes, au cas, ou il n’aimerait pas le feeling. Il devra alors se mettre en petit bonhomme dans le fond de la nacelle et penser à sa blonde ou à Rodger Brulotte, Bonsoir elle est partie… :D :D . Cela me donnera le temps de me poser si le besoin se fait sentir. En deux ans de vol, cela m’est arrivé seulement deux fois d’avoir un passager pas trop a l’aise dans la nacelle. :cry: :cry:
Je suis en équilibre à environ 1 ou 2 pouces du sol, je vérifie la visibilité vers la ligne de haute tension au loin, je chauffe et défait l’attache qui nous maintien au câble de sécurité relié au camion. Ca y est, nous volons Michel n’a pas assez de ses deux yeux pour tout voir. Je monte toujours, je frôle maintenant 700’ et la visibilité est bonne. Plus ou moins 3 milles nautiques. Jean-François se prépare à décollé.
Voilà la visibilité que nous avions au décollage, exactement selon ce que la FSS nous prédisait. Soit 2 ½ milles de visibilité.
Vers l’est ce n’est guerre mieux cependant la visibilité au sol est excellente
J’ai fais quelques teste de hauteur, voici la visibilité à 1,600’ : presque nul. Je suis demeuré à cette altitude le temps de terminer ma monté et je suis redescendus quelques minutes plus tard. Au même moment, mon équipier Yann qui effectuait la communication radio, m’a appelé pour me mentionner qu’ils nous avaient perdus de vu…
Après être revenu à un niveau de vol plus intéressant, j’ai survolé un petit domaine privé près de St-Grégoire. Dans le boisé attenant à ce domaine, une dizaine de chevreuils se sont sauvé en nous voyant.
Trouver les chevreuils :shock:
De l’autre coté de ce boisé, il y a un champ, dans lequel j’amorce une descente ou j’effectue un vol en base altitude à une hauteur d’environ 1’ à 2’ du sol. Durant ma descente le vent me pousse vers la gauche. Jean-François poursuit son envolé et se pose environ 2 milles plus loin mais du coté droit de la route alors que pour ma part je me trouve du coté gauche de la route.
Après m’être posé, Richard communique avec moi par radio afin de me dire qu’il va venir se poser près de moi. Après son atterrissage, un ski-doo va à sa rencontre dans le champ pour jaser un peu j’imagine. Un autre homme quitte sa maison et vient à ma rencontre à pied dans le champ.
Richard décide de redécoller pour tenter d’aller se poser dans le même champ que Jean-François. Je le regarde allé un peu, pour voir sa direction. Quand j’ai vu qu’il s’y rendait, j’ai redécollé à mon tour et après quelques minutes de vols et surtout après avoir traversé la ligne électrique, j’ai effectué une descente rapide et fit un arrondi, pour me poser doucement dans le même champ que mes deux confrère de vol.
On a discuté un peu tous les trois par radio pour déterminé si nous redécollions ou si nous terminions notre vol ici. Déjà quelques voitures sont stationnées sur le bord de la route à nous observer. On a d’un commun accord décidé de coucher les ballons, car nous avions déjà profité d’un merveilleux vol et notre champ d’atterrissage est bien accessible.
Équipiers et passager heureux.
Nous sommes tous les trois cote à cote comme au décollage. J’ai maintenu ma montgolfière debout pendant que mes équipiers aidaient Richard et Jean-François à serrer tous leurs matériels.
Je donne un petit coup de chauffe à l’occasion pour garder l’enveloppe chaude. Pendant ce temps, Jordan prends des photos.
Tous les équipiers et pilotes serrent le matériels de tous et chacun. Quand les deux première enveloppe furent serrés, je pu fermer mon brûleur et dégonfler à mon tour. Au nombre de personnes que nous étions les 3 équipes ensembles, cela n’a pris que quelques minutes pour serrer mon matériel. Puis par la suite, le traditionnel mousseux fut ouvert. Nous étions, une quinzaine de personne au beau milieu de la route, très peu fréquenté à cette heure, à trinquer au dénouement de notre vol. Un autre merveilleux vol à ajouter à mon livre d’image. Les trois pilotes ensembles, on ses surnommé le ‘winter team’. Nous sommes à peu près les seuls à voler tout l’hiver. Nous formons donc une belle famille et comme à l’habitude, après le vol, nous, nous sommes tous retrouver au restaurant à jaser de nos aventures et de nos souvenirs frais de notre vol de ce matin.
Bonne neige… :D :D :wink: