Pour moi aussi, voler est le meilleur remède si je suis amèrement contrarié par autre chose.
Je commence à saliver 5 km avant l'aéroport et tous les soucis sont loin derrière.
Un coup autour de mon avion, lui et moi faisons un tout. Plus rien d'autre ne compte et c'est une béatitude de commencer à le détacher et le drainer en faisant le walk around.
Rien ne peut nuire à ma concentration quand je suis installé à bord car je suis conscient que voler est la seule chose que je sais faire à moitié bien et c'est quand je le fais que je me sens vraiment vivre pleinement.
Voler me rend heureux et j'espère le faire éternellement!
Gilles
Çà vous est déjà arrivé de perdre le goût de voler, vous ?
- Rudder Bug
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- daniel61
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Enfin deux minutes pour répondre.
Quand j'ouvre le canopy, surtout en été lorsqu'il fait chaud, il en sort cette odeur particulière "d'avion", comme une combinaison d'huile et de 100LL. Simplement cette odeur ça me donne le goût de partir.
Au moment du décollage, je chéris à chaque fois le petit instant magique lorsqu'on arrête d'être un espèce d'engin bizarre qui roule trop vite sur l'asphalte pour tout a coup, en l'espace de quelques sublimes secondes, devenir...un avion. Un avion qui vole, qui s'arrache à la gravité comme par magie.
À chaque fois, à ce moment, encore plus quand je volais des ailes hautes, j'ai le souvenir de mes premiers vols en avion avec mon père, je devais avoir 3-4 ans mais c'est comme si c'était hier. Il allait régulièrement aux Iles-de-la-Madeleine par affaire, en été la famille suivait.
Je me souviens des DC-3 où il fallait "monter la pente", mais je me souviens surtout des F27 de Eastern Provincial Airways. On allait toujours visiter le poste de pilotage. C'était bien avant 9/11. Dans le F27, un avion aux ailes hautes, au décollage, le visage collé sur le hublot, je regardais le train qui roulait, roulait, roulait de plus en plus vite jusqu'à ce moment où le sol commençait a s'éloigner graduellement, le train montait et c'était...magique. Mon père est décédé beaucoup trop jeune, du cancer, avant que je ne puisse l'amener voler avec moi, ça sera toujours une petite déception dans ma carrière de pilote, mais chaque fois que le "moment magique" arrive je pense toujours un peu à lui.
Quand j'ouvre le canopy, surtout en été lorsqu'il fait chaud, il en sort cette odeur particulière "d'avion", comme une combinaison d'huile et de 100LL. Simplement cette odeur ça me donne le goût de partir.
Au moment du décollage, je chéris à chaque fois le petit instant magique lorsqu'on arrête d'être un espèce d'engin bizarre qui roule trop vite sur l'asphalte pour tout a coup, en l'espace de quelques sublimes secondes, devenir...un avion. Un avion qui vole, qui s'arrache à la gravité comme par magie.
À chaque fois, à ce moment, encore plus quand je volais des ailes hautes, j'ai le souvenir de mes premiers vols en avion avec mon père, je devais avoir 3-4 ans mais c'est comme si c'était hier. Il allait régulièrement aux Iles-de-la-Madeleine par affaire, en été la famille suivait.
Je me souviens des DC-3 où il fallait "monter la pente", mais je me souviens surtout des F27 de Eastern Provincial Airways. On allait toujours visiter le poste de pilotage. C'était bien avant 9/11. Dans le F27, un avion aux ailes hautes, au décollage, le visage collé sur le hublot, je regardais le train qui roulait, roulait, roulait de plus en plus vite jusqu'à ce moment où le sol commençait a s'éloigner graduellement, le train montait et c'était...magique. Mon père est décédé beaucoup trop jeune, du cancer, avant que je ne puisse l'amener voler avec moi, ça sera toujours une petite déception dans ma carrière de pilote, mais chaque fois que le "moment magique" arrive je pense toujours un peu à lui.
- CruisairMan
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Daniel, mon pere a toujours revé de voler mais n'a pu le faire, Il m,emmenait a Rockliffe les fins de semaine en 69-70 pour regarder les avion decoller et au musée. Je me souviens qu'il s'etait meme renseigner pour prendre un cours mais il s'est apercu qu'il ne pouvait se le permettre a l'epoque. Il est parti a 44 ans en 84, du coeur. Sans realiser son reve.
Ma blonde de l'epoque (mon épouse maintenant) me trouvait 'down' un peu, tu parle, je venais de perdre mon pere, j'avais 21.
elle m'a emmené faire un vol de familiarisation dans un ecole sur un Cherokee avec un instucteur. Voila, aujourd'hui, a chaque fois que je monte, j'essais de me rappeler de lui et de ces jours a Rockliffe.
Peut etre qu'en partant il a souhaiter que je realise son reve!
Et oui, cet odeur d'huile chauffée, de toile et de dope et de 100LL, c'est quelque chose que juste nous oin connait, et je me souvient du vent et du son dans un cockpit ouvert. Wow.
Alain.
Ma blonde de l'epoque (mon épouse maintenant) me trouvait 'down' un peu, tu parle, je venais de perdre mon pere, j'avais 21.
elle m'a emmené faire un vol de familiarisation dans un ecole sur un Cherokee avec un instucteur. Voila, aujourd'hui, a chaque fois que je monte, j'essais de me rappeler de lui et de ces jours a Rockliffe.
Peut etre qu'en partant il a souhaiter que je realise son reve!
Et oui, cet odeur d'huile chauffée, de toile et de dope et de 100LL, c'est quelque chose que juste nous oin connait, et je me souvient du vent et du son dans un cockpit ouvert. Wow.
Alain.
