Posted: Wed 13 Feb, 2008 15:04
….ET C’EST UN DÉCOLLAGE!... :D
12-02-2008
Deuxième cours pratique
#5 L’assiette et mouvement
Je profite de cette merveilleuse journée pour aller faire mon 2e pratique en vol. Faut dire que ça fait 3 fois de suite que l’on doit annuler à cause du mauvais temps (d’où le temps entre les deux vols). Et lors de la dernière annulation (dimanche passé), en regardant la météo sur le net, ils prévoyaient de la shnut jusqu’à perte de vue, sauf pour mardi. Et bien, allons-y pour mardi alors!.. Je réserve quand même samedi et dimanche prochain et je me mets une note à moi-même afin de ne pas oublier de mettre mon chapelet sur la corde à linge.
Mardi…
J’arrive chez N.A.S. avec sensiblement la même nervosité que lors du premier vol, bizarre… Pourtant, je sait maintenant à quoi m’attendre. J’ai révisé le résumé de l’exercice dans mon manuel de pilotage et tout est ok. Je m’assoie dans le bureau du prof Samuel et me dis que c’est l’exercice #5 aujourd’hui. Ha ben oui!.. Moi, j’ai étudié la 6,.. Une bonne main d’applaudissement pour le Tata ici!.. C’est pas grave qu’il me dit, car c’est « L’assiette et mouvements » et on a déjà tout vue ça pendant les cours théoriques. Tangage, roulis, lacet, lacet inverse, roulis induit etc. On va aussi commencer à pratiquer les communications. Et bien ça adonne bien, ça fait deux jours que je parle tout seul dans mon auto à pratiquer les phrase clés des COM.
Ça sera GUGC aujourd’hui (c’est cool, j’ai pratiqué mes COM justement avec GUGC) On fait la vérification générale, tout est ok. On s’installe, check-list, ok. On part le moteur, se prépare à rouler, et je dois signaler à Unicom Trois-Rivières…..Heuuuuu!... Je ne me rappelle de rien,… R-I-E-N… rien. Deux jours de criage dans mon char pour rien. Samuel doit me starter en me soufflant la première phrase!.. Ok, ça va mieux et je m’annonce comme il faut. Mais rien, pas de réponse… Est-il mort? Fait-il caca? Non, on vient de la voir passer aller tanker un super bel hélicoptère qui est passé à 50 pieds de nous tous à l’heure. Bon, c’est pas grave parait-il, on s’annonce alors au trafic. On roule jusqu’à Alpha pour le point fixe, je finalise la check-list, un p’tit 360 de visuel et on s’engage piste 23 pour un décollage. Sauf que c’est seulement rendue là qu’il me dit :- « Bon aujourd’hui, c’est toi qui décolle » Wow!.. Ma pression artérielle vient de doubler d’une shot. J’hésite entre le « Wow!.. c’est Cool!.. » et le « Es-tu fou toé Crisse!.. » Il me breef sur quoi me concentrer, assiette, vitesse de rotation, taux de montée etc... Et on s’élance. Je met les gas. On ressent la force d’inertie lors de la mise des moteurs, ça m’a toujours un peu déplus cette sensation. Et bien c’est la première fois que je ne la ressens pas, ou bien qu’elle ne me dérange vraiment pas… trop occupé à piloter… Étrangement, je croyais plus ardue que ça de tenir l’avion au milieu de la piste. Je croyais qu’il me faudrait danser plus que ça sur les palonniers, mais non. Faut dire que le temps est exceptionnel aujourd’hui. Pas un brin de vent. Trop occuper ou trop concentrer sur mon roulage, je passe la vitesse de rotation. Je sent mon prof tirer sur le Yoke. –« c’est à 65-70 que l’on se met en rotation Serge » Déjà?.. Ok une respiration et je tire à mon tour, pour lui mentionner de lâcher. On est en rotation et quelques secondes plus tard, on décolle. Wow!.. Encore là, je m’étais imaginé d’avoir à me battre pour le roulis, le lacet du souffle hélicoïdale tous de suite après qu’on lâcherait le sol. Ben non!.. C’est smooth!.. Bien sûr, je doit corriger un peu, mais c’est rien à comparer à ce que je m’imaginais. Faut dire que je suis assez bon pour m’imaginer des histoires. La mienne ressemblait peut-être un peu trop au film « 747 en péril ».
Ma monté est parfaite selon Samuel. Cool!.. Dommage que je ne suis conscient qu’à 50% de ce que je fais. Bon j’exagère un peu disons, 75-80%. Presque tout le long de ma monté, je n’ai presque pas vérifié mes cadrans, me concentrant sur ma ligne d’horizon que je vois à peine dans le coin inférieur gauche du pare-brise, le ti-bout d’horizon me disait si j’avais le bon angle de monté et la bonne assiette. Sans le savoir vraiment, ce ti-bout d’horizon était parfaitement choisie pour faire une montée sans faute. Cool!..
On se met en palier à 2200 pieds. Et l’on commence le cours. Samuel me fait pratiquer les roulis, les virages coordonnés, les tangages ainsi qu’un peu de lacet provoqué. Tout ce passe très bien et mes virages sont très contrôlés. –« Je te sens beaucoup plus à l’aise que la première foi Serge » Me dit Samuel. C’est pas difficile à battre, la dernière foi, j’étais complètement terrorisé!.. Pas à cause du vol, j’ai déjà volé (à droite) et tout allait bien. C’est de savoir que je devrais faire tous ça moi-même très vite, me glaçait le sang. Et là, après avoir lue dans mon manuel de pilotage qu’il est normal de vouloir remplir ses shorts la première foi, je me sens soulager que l’on me comprenne. Et puis, je me dit que si c’est pas correct, j’imagine que Samuel reprendra les commandes quelques secondes avant le crash… en fin, j’imagine… Mais là, c’est cool. Je fais mon pilotage et déjà, je sens mieux l’appareil que la première foi. Je sors mon appareil photo et lui dit, -« on va en prendre 2-3 pour ma blonde… » Je pèse sur le piton… on fige 2-3 seconde… Nada!.. L’appareil se ferme. Les piles sont mortes… (Là vous vous dites surement que je vous bourre et que j’en mets pour mettre de la viande après l’os de mon histoire, et bien non, demandez à Samuel chez N.A.D.) Ben coudonc, ça ira pour la prochaine foi…
Déjà la fin, on retourne dans le circuit pour la finale. Je me dit qu’il m’a laissé décoller, mais atterrir, c’est autre chose…-« Bon Ok Serge tu vas atterrir. J’chui à coté de toi, j’vais te guider » Ha ben Câline!.. Ça par exemple c’est cool!.. Bien que les décollages m’ont toujours donné froid dans le dos, autant que les atterrissages ne m’ont jamais impressionné. Je me prépare donc pour la finale. Volet à 10. Je fais le dernier virage pour la finale. Volet à 20. Ho!.. Ça tangue, je compense. On diminue de plus en plus la vitesse jusqu’à ce que on soit sur le iddle. C’est assez dur de tenir une bonne ligne. Ça tangue, ça roule et ça lacet pas mal. J’arrive un peu de travers pour le levage de nez, je sens bien que Samuel tire aussi de son coté à ce moment pour rétablir. J’en suis un peu déçue, mais me console en repensant à mon décollage. On se pose quand même assez bien. On sort à Charlie, la plus longue pour rejoindre N.A.S. On jase pendant le taxi, sans même parler du cours. De tout et de rien, bien sympathique le Samuel.. On arrive chez N.A.S. et voila!.. Mon premier décollage!.. j’en suis encore tout énervé!.. C’est vraiment cool de voler!.. Et là, je me souvient que mon cellulaire prend aussi des photos!.. Vite, un p’tite avant de débarquer!.. Au diable le contre-jour, on l’a prend quand même. Et voila!..
Mon deuxième 0.9 et fait… En espérant qu’il fasse beau en fin de semaine.
Picas
12-02-2008
Deuxième cours pratique
#5 L’assiette et mouvement
Je profite de cette merveilleuse journée pour aller faire mon 2e pratique en vol. Faut dire que ça fait 3 fois de suite que l’on doit annuler à cause du mauvais temps (d’où le temps entre les deux vols). Et lors de la dernière annulation (dimanche passé), en regardant la météo sur le net, ils prévoyaient de la shnut jusqu’à perte de vue, sauf pour mardi. Et bien, allons-y pour mardi alors!.. Je réserve quand même samedi et dimanche prochain et je me mets une note à moi-même afin de ne pas oublier de mettre mon chapelet sur la corde à linge.
Mardi…
J’arrive chez N.A.S. avec sensiblement la même nervosité que lors du premier vol, bizarre… Pourtant, je sait maintenant à quoi m’attendre. J’ai révisé le résumé de l’exercice dans mon manuel de pilotage et tout est ok. Je m’assoie dans le bureau du prof Samuel et me dis que c’est l’exercice #5 aujourd’hui. Ha ben oui!.. Moi, j’ai étudié la 6,.. Une bonne main d’applaudissement pour le Tata ici!.. C’est pas grave qu’il me dit, car c’est « L’assiette et mouvements » et on a déjà tout vue ça pendant les cours théoriques. Tangage, roulis, lacet, lacet inverse, roulis induit etc. On va aussi commencer à pratiquer les communications. Et bien ça adonne bien, ça fait deux jours que je parle tout seul dans mon auto à pratiquer les phrase clés des COM.
Ça sera GUGC aujourd’hui (c’est cool, j’ai pratiqué mes COM justement avec GUGC) On fait la vérification générale, tout est ok. On s’installe, check-list, ok. On part le moteur, se prépare à rouler, et je dois signaler à Unicom Trois-Rivières…..Heuuuuu!... Je ne me rappelle de rien,… R-I-E-N… rien. Deux jours de criage dans mon char pour rien. Samuel doit me starter en me soufflant la première phrase!.. Ok, ça va mieux et je m’annonce comme il faut. Mais rien, pas de réponse… Est-il mort? Fait-il caca? Non, on vient de la voir passer aller tanker un super bel hélicoptère qui est passé à 50 pieds de nous tous à l’heure. Bon, c’est pas grave parait-il, on s’annonce alors au trafic. On roule jusqu’à Alpha pour le point fixe, je finalise la check-list, un p’tit 360 de visuel et on s’engage piste 23 pour un décollage. Sauf que c’est seulement rendue là qu’il me dit :- « Bon aujourd’hui, c’est toi qui décolle » Wow!.. Ma pression artérielle vient de doubler d’une shot. J’hésite entre le « Wow!.. c’est Cool!.. » et le « Es-tu fou toé Crisse!.. » Il me breef sur quoi me concentrer, assiette, vitesse de rotation, taux de montée etc... Et on s’élance. Je met les gas. On ressent la force d’inertie lors de la mise des moteurs, ça m’a toujours un peu déplus cette sensation. Et bien c’est la première fois que je ne la ressens pas, ou bien qu’elle ne me dérange vraiment pas… trop occupé à piloter… Étrangement, je croyais plus ardue que ça de tenir l’avion au milieu de la piste. Je croyais qu’il me faudrait danser plus que ça sur les palonniers, mais non. Faut dire que le temps est exceptionnel aujourd’hui. Pas un brin de vent. Trop occuper ou trop concentrer sur mon roulage, je passe la vitesse de rotation. Je sent mon prof tirer sur le Yoke. –« c’est à 65-70 que l’on se met en rotation Serge » Déjà?.. Ok une respiration et je tire à mon tour, pour lui mentionner de lâcher. On est en rotation et quelques secondes plus tard, on décolle. Wow!.. Encore là, je m’étais imaginé d’avoir à me battre pour le roulis, le lacet du souffle hélicoïdale tous de suite après qu’on lâcherait le sol. Ben non!.. C’est smooth!.. Bien sûr, je doit corriger un peu, mais c’est rien à comparer à ce que je m’imaginais. Faut dire que je suis assez bon pour m’imaginer des histoires. La mienne ressemblait peut-être un peu trop au film « 747 en péril ».
Ma monté est parfaite selon Samuel. Cool!.. Dommage que je ne suis conscient qu’à 50% de ce que je fais. Bon j’exagère un peu disons, 75-80%. Presque tout le long de ma monté, je n’ai presque pas vérifié mes cadrans, me concentrant sur ma ligne d’horizon que je vois à peine dans le coin inférieur gauche du pare-brise, le ti-bout d’horizon me disait si j’avais le bon angle de monté et la bonne assiette. Sans le savoir vraiment, ce ti-bout d’horizon était parfaitement choisie pour faire une montée sans faute. Cool!..
On se met en palier à 2200 pieds. Et l’on commence le cours. Samuel me fait pratiquer les roulis, les virages coordonnés, les tangages ainsi qu’un peu de lacet provoqué. Tout ce passe très bien et mes virages sont très contrôlés. –« Je te sens beaucoup plus à l’aise que la première foi Serge » Me dit Samuel. C’est pas difficile à battre, la dernière foi, j’étais complètement terrorisé!.. Pas à cause du vol, j’ai déjà volé (à droite) et tout allait bien. C’est de savoir que je devrais faire tous ça moi-même très vite, me glaçait le sang. Et là, après avoir lue dans mon manuel de pilotage qu’il est normal de vouloir remplir ses shorts la première foi, je me sens soulager que l’on me comprenne. Et puis, je me dit que si c’est pas correct, j’imagine que Samuel reprendra les commandes quelques secondes avant le crash… en fin, j’imagine… Mais là, c’est cool. Je fais mon pilotage et déjà, je sens mieux l’appareil que la première foi. Je sors mon appareil photo et lui dit, -« on va en prendre 2-3 pour ma blonde… » Je pèse sur le piton… on fige 2-3 seconde… Nada!.. L’appareil se ferme. Les piles sont mortes… (Là vous vous dites surement que je vous bourre et que j’en mets pour mettre de la viande après l’os de mon histoire, et bien non, demandez à Samuel chez N.A.D.) Ben coudonc, ça ira pour la prochaine foi…
Déjà la fin, on retourne dans le circuit pour la finale. Je me dit qu’il m’a laissé décoller, mais atterrir, c’est autre chose…-« Bon Ok Serge tu vas atterrir. J’chui à coté de toi, j’vais te guider » Ha ben Câline!.. Ça par exemple c’est cool!.. Bien que les décollages m’ont toujours donné froid dans le dos, autant que les atterrissages ne m’ont jamais impressionné. Je me prépare donc pour la finale. Volet à 10. Je fais le dernier virage pour la finale. Volet à 20. Ho!.. Ça tangue, je compense. On diminue de plus en plus la vitesse jusqu’à ce que on soit sur le iddle. C’est assez dur de tenir une bonne ligne. Ça tangue, ça roule et ça lacet pas mal. J’arrive un peu de travers pour le levage de nez, je sens bien que Samuel tire aussi de son coté à ce moment pour rétablir. J’en suis un peu déçue, mais me console en repensant à mon décollage. On se pose quand même assez bien. On sort à Charlie, la plus longue pour rejoindre N.A.S. On jase pendant le taxi, sans même parler du cours. De tout et de rien, bien sympathique le Samuel.. On arrive chez N.A.S. et voila!.. Mon premier décollage!.. j’en suis encore tout énervé!.. C’est vraiment cool de voler!.. Et là, je me souvient que mon cellulaire prend aussi des photos!.. Vite, un p’tite avant de débarquer!.. Au diable le contre-jour, on l’a prend quand même. Et voila!..
Mon deuxième 0.9 et fait… En espérant qu’il fasse beau en fin de semaine.
Picas