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On sait que l'invention du parachute date de la Renaissance. Le parachute moderne a pour sa part été inventé en 1783.
Pourquoi alors les équipages d'avions anglais n'utilisaient-ils pas de parachutes lors de la 1ière guerre mondiale ?
Et bien, tenez-vous bien!
La Royal Air Force croyait que le fait d'avoir des parachutes à bord des avions diminuerait le désir de vaincre des pilotes et les inciteraient à abandonner plus facilement une machine mal en point qui "aurait" pu revenir à sa base pour sa réparation.
Aigleca wrote:La Royal Air Force croyait que le fait d'avoir des parachutes à bord des avions diminuerait le désir de vaincre des pilotes et les inciteraient à abandonner plus facilement une machine mal en point qui "aurait" pu revenir à sa base pour sa réparation.
On se doute bien que l’avantage d’un avion propulsé au « nucléaire » aurait un rayon d’action et une endurance incroyable.
Le NB-36 Peacemaker (N pour « Nuclear ») a fait 47 vols entre les années 1955 et 1957. Le réacteur nucléaire dont il était doté servait à analyser et collationner des informations sur la faisabilité d’une telle plateforme. Cependant le réacteur nucléaire n’était pas utilisé pour propulsé l’avion.
Un avion de transport de troupe Boeing C-97 avec à bord un peloton de Marines prêt à sauter en parachute et bien armé accompagnait to toujours le NB-36. Au cas où le NB-36 se serait écrasé, les parachutistes l'aurait encerclé.
Aigleca wrote:On se doute bien que l’avantage d’un avion propulsé au « nucléaire » aurait un rayon d’action et une endurance incroyable.
Intéressant, quoi que si l'on suppose que l'avion aurait été propulsé en utilisant le même principe que le nucléaire dans la fabrication d'électricité (eau lourde, eau, vapeur, turbine), je présume que l'on aurait été limité par la quantité d'emport d'eau pour faire de la vapeur !
À moins que l'USAF ait conçu un moyen extraterrestre avec des rayons gamma de faire avancer l'avion comme une soucoupe volante.....
Il n'y a pas de vapeur impliquée dans un moteur d'avion à propulsion nucléaire. Le moteur fonctionne exactement sur le même princinpe thermodynamique qu'un moteur à réaction conventionnel, sauf que le réchauffement de l'air est réalisé par un échange de chaleur avec un réacteur nucléaire plutôt que par la combustion d'un carburant dans ce même air.
Deux systèmes ont été développés simultanément et en compétition par GE et PWC. GE utilisait la méthode directe où l'air arrivant du compresseur passait directement dans le coeur du réacteur où il est réchauffé avant de continuer vers la turbine et ensuite être relâché dans l'air ambiant. Ce système avait l'avantage d'être très simple mais il a aussi le léger inconvénient d'émettre un flot continu de particules radioactives provenant du coeur du réacteur dans l'air. Simple mais polluant.
Le système de PWC utilisait un échangeur de chaleur à base de métal en fusion pour transférer la chaleur du réacteur à l'air du moteur et ainsi éviter le risque que des particules radioactives soient mélangées à l'air du moteur. Plus complexe, mais parfaitement propre.
Il me semble avoir lu qu'un de ces moteurs a fonctionné pendant plus de 1000 heures consécutives sur un testbed. Mais rendre un tel système fiable et performant dans le vrai monde et en rendre l'entretien possible par des humains normaux était tout simplement trop complexe. (Imaginez ce qui arrive à l'échangeur à métal en fusion si on le laisse refroidir!) Aussi, en cas d'écrasement, le risque de catastrophe radioactive était simplement trop grand.
Aigleca wrote:On se doute bien que l’avantage d’un avion propulsé au « nucléaire » aurait un rayon d’action et une endurance incroyable.
Intéressant, quoi que si l'on suppose que l'avion aurait été propulsé en utilisant le même principe que le nucléaire dans la fabrication d'électricité (eau lourde, eau, vapeur, turbine), je présume que l'on aurait été limité par la quantité d'emport d'eau pour faire de la vapeur !
À moins que l'USAF ait conçu un moyen extraterrestre avec des rayons gamma de faire avancer l'avion comme une soucoupe volante.....
Le Lake Sport Mermaid, un avion de catégorie « Sport » et fabriqué par Czech Aircraft Works a ceci de particulier qu’il faut actionner individuellement chacun des volets. Donc chacun des volets possède un bouton d'activation et son propre moteur (du moins dans sa version originale).
On prendra soin de les actionner en même temps !!!
À l'atterrissage, le gouvernail de direction de la navette spatiale s'ouvre des deux cotés et devient un aérofrein (speed brake).
Le Beech Staggerwing original ne possédait pas de volets mais avait la même caractéristique afin de l'assister durant les phases d'approche et d'atterrissage.
Les Spitfires décollaient souvent avec des bandes rouges brillantes sur les bords d'attaque.
Le but était fort simple. Les bandes empêchaient l’humidité (pluie et brouillard) de s’introduire dans les orifices des armes et ainsi de geler lors de la rapide montée au-dessous du point de congélation.
La première balle perçait tout simplement la bande.
L'aéroport International de Wellington en Nouvelle-Zélande (NZWN) a comme particularité, outre ses statistiques de nombreux accidents-incidents *, que la tour de contrôle n'est pas sur le site de l'aéroport mais plutôt au milieu d'une zone résidentielle qui surplombe l'aéroport.
* Les nombreux accidents-incidents sont pour la plupart causés par la turbulence quasi-constante dans cette région ainsi qu'à la courte piste en usage.
Aigleca wrote:L'aéroport International de Wellington en Nouvelle-Zélande (NZWN) a comme particularité, outre ses statistiques de nombreux accidents-incidents *, que la tour de contrôle n'est pas sur le site de l'aéroport mais plutôt au milieu d'une zone résidentielle qui surplombe l'aéroport.