OUFFFF! Quel séjour formidable!
Je commence avec mon vol entre Rimouski - Mascouche.
Mon arrivée au hangar me laisse très perplexe. Le hangar s'est transformé en poulailler et la ville de Rimouski (propriétaire du hangar) fait la sourde oreille à nos demandes d'action et à nos propositions de solutions
Coeur sensible s'abstenir
Après un bon lavage, un vol tricoté entre des averses et de bonnes turbulances s'est déroulé entre Rimouski et Québec.
Apperçu à Rivière-du-Loup :
Averses
Après Québec, le vol s'est super bien déroulé à l'exception d'un bug informatique, selon le FIC, est à l'origine de début de recherche pour ma carcasse! Effectivement, j'avais déposé un plan de vol avec départ prévu à 1900Z, mais dû au lavage de l'avion j'ai décollé à 1941Z. Mont-Joli a bien ouvert mon plan de vol, mais l'heure ne s'est pas ajusté dans le système, ce qui a provoqué un début des recherches à 2200Z. J'étais sous suivi radar et j'estimais Mascouche dans 10 minutes, quand le contrôleur m'a demandé de contacter le FIC de Québec. C'était a pour connaître mon nouvel ETA. Donc c'était plus cocasse que d'autre chose et mon SPOT a évité la création d'une panique (ou d'une fausse joie) chez ma conjointe quand elle a vu sur l'afficheur du téléphone NAV CANADA.
J'ai été surpris d'être seul dans le circuit à Mascouche... de quoi se plaignent les riverains, c'est tranquille cet aéroport :wink: Même au sol, pas grand âme qui vive... Mais il y avait un cousin de mon PA22/20:
J'ai stationné mon avion chez un privé pour une petite sommes puisqu'il n'y avait plus rien de disponible chez Cargair.
Nous avions prévu un souper à l'Entrevol pour encourager les infrastructures aéroportuaires, mais il était fermé :( Mais on s'est repris pour le déjeuner le lendemain... où j'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer M. Jean-Guy Loubert. Je n'étais pas à m'imaginer que ce serait la 1re d'une série de rencontres agréables durant mon séjour.
Après ce déjeuner mis en cap vers la Pourvoirie L'Escapade en passant par Rawdon. Un peu avant Rawdon, j'ai eu la suprise de voir des parachutistes, peut-être en lien avec le
post de Yadel. Je contourne la zone de Lourdes de Joliette puisque je connais cette zone pour y avoir sauter un fois. Mais quelques milles plus loin, je vois au bout de mon ailes gauche à 2-3 milles de mon avion 3 parachutistes... Je vérifie mes cartes, croyant que j'ai loupé de quoi dans ma planif... mais non! Aucun symbole de parachutage indiqué sur la carte, juste le petit rond d'une piste sans surface dur. En regardant le CFS et oui c'est inscrit. J'ai pas mes cartes avec moi présentement (je suis au travail), je ne peux donc vous dire l'endroit exact, car je l'ai inscrit dessus. Je suis donc à faire le constat qu'une vraie bonne planif doit être fait en regardant le CFS pour chaque aérodromes qu'on survole pour trouver ces subtilités.
Durant ce vol, j'ai pensé souvent à Jacques3012. De la forêt, il y en a! Par contre, au nombre de chemins forestiers fait... et fréquemment en ligne droite, des possibilités en cas de panne moteur, il y en a. De plus, mes roues me permettraient d'utiliser de nombreuses plages visibles dû au manque d'eau qui perdure dans le cette région. J'ai également mon kit de survie qui est adpaté à la région que je survole. J'ai été surpris aussi par le nombre de pistes privées qui ne sont pas sur les cartes, mais qui pourraient nous servir.
On survole de nombreux sites des récents feux de forêt, qui semble tous éteints. Je vois également la Pourvoirie Kanawata au bout de mon ailes droite.
Pas longtemps avant notre arrivé, au sud du réservoir Gouin, une autre piste en sable est présente. Ensuite, vient l'approche de la piste de la pourvoirie l'Escapade. [youtube]f3FPjU-rtOg[/youtube]
Une piste dans un état exceptionnelle pour une piste en brousse, même quelques plus gros moineau s'y installent.
2 Cessna 310 et un Navajo (celui à Clément Contant)
Une fois atterri, c'est pas long qu'un pick-up noir vient à notre rencontre et il s'agissait de nos hôtes, soit Carole et Michel. Des gens très accueillant et pas compliqué pantoute. On charge nos bagages et nous voila devant un beau petit bâtiment, l'auberge, qui nous servira de gîte.
Mais mon avion ne sera pas loin:
Et quelle fût pas ma surprise de voir la photo de notre président de l'A.P.B.Q. presqu'en grandeur nature!
Michel nous explique le fonctionnement et les changements qu'il a dû apporté à ses installations dû au niveau du réservoir. Ensuite, on part 3 chaloupes à la suite de Michel pour nous montrer quelques "spots" de pêche.
C'est pas long, une fois installé à un de ces spots que je prends le 1er doré... j'en suis bien fier, il s'agit tout de même de mon 1er doré À VIE!
Quelques minutes plus tard, mon père connu la même joie. Même s'il ne s'agissait pas de sa 1re pêche au doré, il en était fier également.
Ce fût les seules prises de cette demie-journée. Par contre, le lendemain... ce fût plus profitable:
Je vous ai mentionné plus tôt de belles rencontres que j'y ai fait. Ça commencé par M. Gilles Pinard qui est venu passer quelques jours avec son C180. Vraiment très sympathique ce monsieur.
À son départ:
J'ai ensuite aidé un pilote de Joliette à remplir son avion. Il venait de Chibougameau et était sur le chemin du retour. Il me levait son chapeau de voyager sur roue en terrain inhospitalier... je ne me sens pourtant pas plus dépourvu qu'un autre. Il y a plein de pilote de brousse qui vol sur roue en Alaska, Yukon, TNO ou nord du Québec.
Dernier soir, je vérifie ma météo sur l'ordinateur à Michel... j'entends alors ronronner, bon réflexe de pilote je m'étire le cou... AILLE! c'est l'avion à Bob... Bob Cadi! Je sors à l'extérieur et le salus des bras, il me fait signe qu'il n'a pas le temps. C'est alors, ne sachant pas qu'il reviendra à mon réveille le lendemain matin, que je me dis qu'à mon départ, j'irai trouver son avion et voir s'il y a une plage potable pour mes tundras. Mais comme vous savez déjà, il était dans la cours à mon réveil. À son départ:
Pas longtemps après, après avoir fait le plein, aidé un résident à monter ses murs de son garage, fait mon inspection et saluer tout le monde, j'ai quitté en direction de... RIMOUSKI!!! Hé oui, Clément Contant revenant le lendemain avec son Navajo, il a offert à mon père de rester une journée de plus et qu'il le ramenerait à Laval... sur sa piste.
Conclusion de ce voyage: J'Y RETOURNERAI!
J'ai rencontré des hôtes franchement accueuillant, sympathique et très attentionnés. L'endroit est formidable. Pour les pilotes, c'est le paradis, une piste en excellente état et un hydrobase... j'ai dû rencontré une dizaine de pilote en 3 jours. L'ambiance est familiale et très agréable. Je donne à ce voyage une note 9,75/10.
