Pilotes Québec

Ce genre d'incident peut arriver, je parle en connaissance de cause puisque j'ai manqué d'essence moi aussi.

Mais vous savez la morale de cette histoire, c'est que jamais plus je n'en manquerai et y'a pas plus prudent qu'un gars qui a manqué d'essence par le passé pour ne pas que ça lui arrive une deuxième fois.

Louis_greniier wrote:

cloutier41 wrote: J'ai failli réussir,...
Denys

Vous n'avez pas "failli" réussir. Vous avez totalement réussi. Bravo pour vos manoeuvres.

Moi, avec vous comme commandant, je me sentirais en pleine confiance dans un avion. En plus, je saurais qu'on ne manquerait jamais d'essence. La vaccination fonctionne aussi dans ce domaine.

Au plaisir d'être un jour votre passager.

Louis

Que dire de plus! Tout à fait d'accord.

C'est un atterrissage d'urgence qui à été réussit Denys. Même les journalistes qui fond normalement du sensationnalisme n'ont pas écrit écrasement ou accident, ils ont écrit atterrissage d'urgence.

Tant qu'à moi c'est une note de 100% comme on apprend dans nos cours de pilote. Tu as atterri l'avion sans dommage, le reste c'est plus du pilotage, c'est de la circulation .

Mais j'imagine même pas le genre de stress que le procure et que cela puisse enlever le goût de piloter de nouveau est très compréhensible. J'ose même pas imaginer comment je réagirais en cas de panne moteur.

Lâche pas et bon courage.

Alex

Je n'ose même pas imaginer le scénario si le vol aurais été de nuit

Félicitation pour votre gestion de la panne, l'avion peut se remplacer, pas l'homme

Jacques3012

M.Cloutier méchant sang froid bravo a vous, et comme mentionné donnez-vous un peu de temps.

Pierre

Après avoir touché et freiné à fond ON PEUT DIRE QUE L'ATTERISSAGE EST REUSSI
Bifurquer dans le canal pour éviter de blesser quiconque, d'entrer en collision avec un pick-up ONT PEUT DIRE QUE LA MANEUVRE EST REUSSITE.
Conclusions.... UNE HISTOIRE DES REUSSITES!

cloutier41 wrote:Pas une égratignure, mais l'avion a subi des dommages majeures. La jauge d'essence indiquait encore 1/4 d'essence à 2 km de l'aéroport. Le coeur m'a fait un tour quand le moteur s'est arrêté. Ma seule option était la 138. J'ai failli réussir, mais après avoir touché et freiné à fond, j'ai eu peur d'entrer en collision avec un pick-up qui se dirigeait vers l'ouest. J'ai préférer bifurquer dans le canal pour éviter de blesser quiconque. Tant qu'à moi, l'aviation c'est terminé.
Tant qu'à l'avion, on va évaluer les dommages, mais j'ai bien peur que les réparations s'avèrent trop coûteuses. La moteur (Rotax 912 ULS2) n'a que 40 heures. Alors il se pourrait que je vende moteur, radio et transpondeur si les réparations s'avèrent trop chères.
Denys

plus j'y penses, plus j'y réfléchi
et pour le bénéfice des nouveaux pilotes
c'est le manque de gaz qui m'achale le plus
la technique d'atterissage , correct
mais le manque de gaz
on peu tu en parler sans se froisser
faut comprendre le comment du pourquoi
la source de l'erreur de calcul
la possibilité d'y remédier
le détournement possible
je contaste qu'on est bien rapide a encenser, moi le premier
a se féliciter de la fin, moi le premier
mais comprendre et revisiter la situation
comprendre la chaine d'énènement
analyser les décisions prises

sinon, point de salut
aucune connaissance ne saurait être gagner

surtout ne m'envoyer pas de roches, veut juste comnprendre

j-p

me disait exactement la même affaire............peut-être parce que 100% du pilotage que je fais est dans le bois, donc aucune alternative pour le gaz, ca fait que c'est la première affaire que tu vérifies et re-vérifies et calculs toutes les alternatives possible, et ce avant de faire un quelconque autre check.

ttq wrote:c'est le manque de gaz qui m'achale le plus
la technique d'atterissage , correct

Moi aussi, mais je n'ai pas osé en parler.

ttq wrote: mais le manque de gaz
on peu tu en parler sans se froisser

Si jamais ça m'arrive, je ne crois pas que je viendrai en parler ici: je ferai ma propre analyse et ce sera un leçon bien retenue. De toute façon ne s'expose-t-on pas à de potentielles sanctions suite à ce genre d'incident?

ttq wrote: surtout ne m'envoyer pas de roches, veut juste comnprendre

No garnotte from me.


Après avoir décanté tout ça Denys, je vous souhaites de prendre la bonne décision, quelle qu'elle soit.

ttq wrote:.........
surtout ne m'envoyer pas de roches, veut juste comnprendre

j-p

Baisse-toi. Ça s'en vient!

On sait tous qu'un accident commence bien avant l'accident. Le truc de la mesure avec un ti bâton, va encore revenir sur le tapis.
Notre ami a dit que sa jauge indiquait 1/4 à deux kilomètres de l'aéroport. Amplement d'essence donc.
Donc, mauvais calibrage de jauge dans la machine. Je ne vois pas autre chose.
Maintenant, pour le petit bâton pour mesurer ce qui reste d'essence dans les réservoirs, moi aussi j'en ai trainé un pendant des années. Et il doit bien être en-dessous d'un siège quelque part. Mais on s'habitue à ce qu'on a mesuré visuellement, corresponde à ce qu'on voit sur les cadrans des jauges; et c'est très bien comme ça. Moi, je sais que si j'ajoute 65 litres, ça va me donner une heure de vol, au pire. Et je sais où l'aiguille va aller sur le cadran. Puis ça marche. J'ai aussi une petite lumière qui s'allume en cas de bas niveau d'essence. Si elle s'allume, il m'en reste pour 5 minutes. Si je suis à 10,000 pieds, je n'en n'ai pas assez pour atterrir.
Bref, nous sommes à une époque où l'instrumentation devrait être fiable, la technologie ayant pas mal évolué depuis les frères Wright.
Avez-vous déjà entendu parler d'un pilote de 747 en train de checker son gaz avec un ti bâton ?

toxedo_2000 wrote:Avez-vous déjà entendu parler d'un pilote de 747 en train de checker son gaz avec un ti bâton ?

Non: ils utilisent un gros-gros bâton.

toxedo_2000 wrote:Bref, nous sommes à une époque où l'instrumentation devrait être fiable

Un bon fuel flow, c'est précis à 2 litres près quand c'est bien calibré, même sur 400 litres dans les réservoirs. La technologie est là, faut juste l'utiliser
Pour la baguette, elle est très précise quand tu sais t'en servir. J'ai pas dit la braguette, mais c'est la même chose

JC

Ça arrive aux meilleurs: https://en.wikipedia.org/wiki/Gimli_Glider" onclick="window.open(this.href);return false;

Charles wrote:Ça arrive aux meilleurs: https://en.wikipedia.org/wiki/Gimli_Glider" onclick="window.open(this.href);return false;

Oui, mais dans ce cas il y avait plusieurs facteurs contribuants à une problématique plus complexe. Enfin plus que de vérifier visuellement le niveau d'essence, de surveiller le temps de vol et de faire le bon calcul.

Il est possible que l'avion ait eu une fuite entre le réservoir jusqu'aux carburateurs,le dysfonctionnement de la pompe ou des carburateurs et des boyaux sont possible.

Concernant le bâton, les avions modernes ils sont muni de MLI magnétic level indicator.

Martin

Le plus important qu'il y a des dégâts matériels et non humains.

Khadija

Dans mon avion, le réservoir est situé derrière les sièges. Donc impossible d'y plonger un bâton. Le fabriquant aurait peut-être dû laisser une partie claire qui aurait permis un check visuel. Si cet avion est pour revoler, je vais y aller à coup de 20 litres à la fois (5) et faire une marque sur la jauge à chaque fois.
Pour le moment, l'avion est en procédure d'évaluation pour les dommages. Viendra ensuite la question cruciale: combien de $$$$$$$$ ?
Encore merci à tous ceux et celles qui m'ont manifesté leur support.
PS: La couverture médiatique a surpassé de loin celle qui a traité de ces malheureux qui se sont tués en fin de semaine sur les routes.
Ainsi va l'aviation!!!
Denys

PS: La couverture médiatique a surpassé de loin celle qui a traité de ces malheureux qui se sont tués en fin de semaine sur les routes.
Ainsi va l'aviation!!!
Denys[/quote]


  Que voulez-vous?
Les néophytes ont peur qu'on s'écrase dans leur tasse à café chaque fois qu'on vole au dessus du village. Mais ils vont se promener sur le 4 voies avec leurs enfants tandis que des camions de 150,000 livres passent à 3 pieds d'eux avec des chauffeurs qui cognent des clous. Jalousie, imcompréhension ou manque d'information.

Serge


     

TTQ a écrit:

c'est le manque de gaz qui m'achale le plus
la technique d'atterissage , correct
mais le manque de gaz
on peu tu en parler sans se froisser
faut comprendre le comment du pourquoi
la source de l'erreur de calcul
la possibilité d'y remédier

Un manque de gaz est impardonnable, j'en conviens, et si je revole un jour, je jure que cela ne se reproduira pas. Comme l'a mentionné Louis, on est automatiquement vacciné.
Voici mes calculs:
Capacité du réservoir: 100 litres
Consommation du 912: 18 litres /heure à 5100 tours
Jauge d'essence au départ de Casey: 1/2 soit théoriquement 50 litres
Temps de vol estimé: 1h30
consommation estimée: 36 litres
temps moteur estimé: 1h40
consommation estimée incluant run-up et montée par temps chaud et humide: 40 litres
sécurité: 10 litres, soit près de 40 minutes.

Mais voilà, je constate maintenant qu'à 50%, j'avais probablement moins de 40 litres.
À 2 km de l'aéroport, le moteur a cessé de tourner.
La jauge indiquait qu'il restait encore de l'essence.

Conclusion, même si je penses que mes calculs étaient bons, cela ne vaut rien si tu n'es pas capable visuellement de vérifier ton niveau d'essence dans ton réservoir.
Denys

Bonjour
Avant de poser un jugement .
C'est pas toujours évident manquer d'essence
Un Cessna 172 part avec le plein au bouchon , mais un bouchon d'une aile mal fermé s'ouvre
Un Champion 7AC fait un givrage partiel qui réduit le venturie , mais le moteur parait fonctionner sans grands signes apparent , mais il marche trés riche consomation exageré ..
Un PA 12 la petite valve du drain du gascoletore casse, une grande partie du carburant s'écoule pendand le voyage (ceux qui ont tendance a faire un claque sur la valve en brasse qui fini par casser dans le filetage . )
Une saleté qui reste coincé dans le pointeau du carburateur Marvel , moteur trés riche fonctionne en croisiere et en puissance (presque) normalement sans perte de RPM mais racouccie considerablement l'autonomie .
et bien d'autres raisons encore plus simple, un vent défovarble imprévue sur un voyage de retour juste avant la nuit .
Encore plus simple sur un Cessna 140 mauvaise position du selecteur de reservoir .
Le calcul du carburant n'est pas suffisant comme repaire si on a pas une facon de verrifier la quantité restante dans le reservoir , il y a toujours une possibilité de fuite ou de consommation excesif du moteur .

André