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ttq wrote:parle moi pas de Caniapiscau....abusif, le mot est faible.....
On Jase pour Jaser mais un gars qui se bâtit une piste en gravel au mileu de nul part pour recevoir un 737 avec des Américains qui veulent venir à son camp de pêche à bien le droit de nous charger le prix qu'il veut ??
Nous ont à le choit d'y aller ou de pas y aller mais pour ma part si j'en ai besoin je vais bien être content de payer 150$ pour y atterrir.
Si je me trompe pas c'est une piste privé sur un camp privé?
il n,est que l'opérateur
et rien n'est indiqué dans le CFS
mais là je radote...
c'est quand même une belle piste et un endroit incontournable pour le gaz
le logi et l,abri des tempêtes
et une de nos belles réalisations
quand même impresionnant l'ère du grand développement au Nord
Pont aérien
Les activités du chantier du réservoir de Caniapiscau ont largement été tributaires dʼun pont aérien pour lʼapprovisionner avant lʼouverture de la route permanente, en novembre 1979. La SEBJ avait acquis en 1973 un appareil L-100-20, version civile du Lockheed C-130 Hercules. Lʼappareil, ainsi que deux autres avions du même type nolisés par la SEBJ, a permis de maintenir un flot ininterrompu de matériaux, dʼéquipements, de carburant et de biens de première nécessité. Le Hercules de la SEBJ, nommé Énergie, a volé pendant 11 900 heures entre 1973 et 1979. Il peut transporter une charge utile de 23 tonnes. La soute de 121 m3 pouvait également accueillir une citerne de carburant amovible dʼune capacité de 25 000 litresB 25.
Avant la construction dʼune première piste en dur, les appareils de transport atterrissaient sur des lacs gelés, un scénario imaginé quelques années plus tôt par Fernand « Frank » Henley, embauché en 1972 pour diriger le service aérien de la SEBJ durant la construction du complexe La Grande52. La construction dʼune piste de glace consiste dʼabord à faire atterrir un DC-3 sur skis qui transporte lʼéquipement nécessaire : une souffleuse à neige montée sur un petit tracteur de ferme, quelques pompes, un radiophare et une petite équipe dʼouvriers. La souffleuse déneige dʼabord une bande de 1 520 m par 46 m. Cette bande est ensuite arrosée pendant quelques semaines jusqu'à ce que la glace atteigne une épaisseur de 140 cm, afin de la rendre assez solide pour accueillir lʼavion-cargo lourdement chargé53.
La desserte aérienne des chantiers constituant une priorité, lʼune des premières infrastructures construites au réservoir de Caniapiscau est un aéroport, qui a été désaffecté à la fin du projet en 1984. Il était situé à Duplanter, à 509 m dʼaltitude, et comprenait une piste de gravier de 1 680 m, une aérogare modulaire, un entrepôt, un garage et les services publics. Lʼaéroport était équipé dʼune tour de contrôle ainsi que de plusieurs systèmes de sécurité aérienne : système dʼatterrissage aux instruments (ILS), système dʼévaluation de la distance entre les appareils (DME) et radiophares dʼune portée de 120 kmB 26.
Lʼexpansion du chantier augmente la pression sur le pont aérien. Afin de maintenir des stocks suffisants, le C-130 Hercules de la SEBJ doit parfois voler 24 heures sur 24 entre Schefferville et Caniapiscau, un vol aller-retour de 110 minutes, qui est répété de 10 à 12 fois dans une journée. Par exemple, lʼappareil a acheminé 138 chargements de 25 000 l de carburant, 13 de nourriture et 54 de marchandises diverses en avril 197754. Au plus fort des activités de construction, la SEBJ a nolisé deux autres C-130 Hercules auprès de Pacific Western Airlines et des Forces armées canadiennes55.
Avec les vols réguliers de lʼ« oiseau bleu », les Convair 580 du service aérien de la SEBJ qui transportent les travailleurs jusqu'aux sites des travaux, les hélicoptères et les plus petits appareils qui se rendent dans les camps satellites, lʼaéroport du chantier de Caniapiscau devient lʼun des plus achalandés au Québec, et prend pendant l'été 1979 le troisième rang en termes de volume de fret, après ceux de Montréal et de Québec55. Lʼimportance du lien aérien pour le transport du fret a chuté après lʼouverture de la route permanente, mais les travailleurs ont continué à accéder aux chantiers par avion, une pratique maintenue jusqu'à la mise en service des installationsB 27.
sait pas si on vas kjamais revivre qq chose de si intense......
il n,est que l'opérateur
et rien n'est indiqué dans le CFS
mais là je radote...
c'est quand même une belle piste et un endroit incontournable pour le gaz
le logi et l,abri des tempêtes
et une de nos belles réalisations
Merci de m instruire, je viens d apprendre quelque chose de nouveau
Très bon résumer Jean-Pierre "TTQ" En effet, la SEBJ opérais un Hercules C-FDSX et il volait 24 hrs. par jours et 7 jours semaines. Ils avaient 3 équipages et ils faisaient la rotation. J'habitais à Schefferville à cet époque et je demeurais dans une maison mobile le long de la piste et on entendais le Hercules décoller jour et nuit. Mes enfants se faisais réveiller souvent par le bruit au décollage.. Je pilotais un Otter et j'allais souvent atterrir sur le même lac que le Hercules. C'était pas mal impressionnant de stationner mon Otter à côté de cet grosse bête. On aurais dit un moustique à côté de cette belle grosse machine.
Je parlais souvent avec les pilotes du Hercules et ils m'ont même inviter à faire quelques escales avec eux à trois reprises.Il fallais faire ça discrètement, parce qu'ils n'avais pas le droit au passagers. Ils m'avais prêter un de leur Flight Suit pour me faire passer comme un membre de l'équipage. C'est tellement impressionnant quand tu est assis dans le cockpit d'un Hercules juste derrière les pilotes.
C'était des belles années et j'en ai plein de souvenirs. Vive le bon vieux temps.
pas de frais au lac
mais s'ils veulent pas t'avoir au quai
ils t'envoient sur la piste, si tu es amphibi
c'est là que tu te fait pogner
manquerait plus que ça qu'ils chargent sur le lac
donne leur pas des idées svp
j-p
J'ai vu une piste à l'ancienne mine de FireLake, c'est a une trentaine de miles au sud de Mont-Wright... Semblait être en gravel, j'étais quand même assez haut alors je n'ai pas très bien vue.
Suis passé par le Camp Caribou hier et j'en ai profité pour filmer l'état de la piste. Pas de trou ni d'obstacle. Le seul problème c'est du gros gravier avec parfois des roches grosses comme des oranges, Rien pour briser un avion mais ça doit brasser pas mal...
AirPat wrote:Camps Caribou, c'est au milage 107 sur le chemin de fer entre Port-Cartier et Mt-Wright. Les coordonnées sont
51°5,019'N
67°28,317'O
C'est mon plan B mais il faut etre mal pris pour aller la. La route de SM3 passe par la donc c'est accessible en voiture. Il y a aussi une piste a Fire Lake entre Gagnon et Fermont mais la compagnie Arcelor Mittal a construit des campements sur la piste. Aussi bien atterrir sur la route 389. Pour la piste pres de Mt-Wright c'est a oublier. Tant qu'a etre rendu la aussi bien couper vers Wabush et payer les frais d'attérissage de 50$.
Piste Fermont (Anciennement ''Les Ailes Fermontoises'' ou de quoi comme ca)
52°45,678'N
67°26,913'O
Patrick
Le Camp comme tel n'existe plus.En allant sur Google Earth tu y verras quelques photos que j'ai mis...Si jamais tu dois t'y poser d'urgence sache que la cie minière a un dépôt à environ 1 mille vers le sud . J'y vois très souvent des pick-ups... Si tu suis la route vers le sud tu verras cet embranchement après 1 km
Le dépôt est sur la droite à 1/2 km.Ils y ont une aussi une grosse salle de bain (boite de camion) qui pourrait te servir de refuge parce que...
Suis arrêté 2 minutes pour manger une bouchée... La bouchée c'est pas moi qui l'ai eue... La vidéo ne rends pas justice
P.S. Fais attention si tu vas à Gagnon, mercredi il y avait un nouveau genre de marques de seuil de piste
Merci.
